Collectif Plaine de la Chambre

On ne peut pas dire n’importe quoi pour justifier un projet. S’il s’agit d’un choix politique, alors le maire doit avoir le courage de présenter ce projet comme tel, et non comme une fatalité.

C’est avec une immense satisfaction que nous apprenons par le dernier numéro du Bellifontain que les élus renoncent aux projets de démolition des constructions existantes !

Monsieur le Maire, force est de constater que vous n’avez pas entendu les arguments fournis par vos administrés et que vous accordez une confiance « aveugle » aux FSM qui décident de l’urbanisation du quartier de la Plaine de la Chambre.

Le 30 août dernier, une réunion publique s’est tenue dans le quartier de la Plaine de la Chambre de Fontainebleau. L’étude présentée par les FSM était conçue pour soutenir une conclusion prédéterminée.

La Plaine de la Chambre ne peut être le théâtre d’une manœuvre immobilière déguisée en urgence sociale, visant simplement à libérer du foncier pour des promoteurs, qu’ils soient sociaux ou non.

Le Collectif conteste l’urgence présumée et réclame un moratoire sur le projet d’urbanisme de la Plaine de la Chambre, afin d’instaurer un dialogue constructif entre les habitants du quartier et les élus.

Il est difficilement concevable de déclarer aux citoyens de Fontainebleau que « Fontainebleau ne peut se développer sans cesse… » tout en imposant simultanément un projet pour la Plaine de la Chambre qui prévoit de densifier le quartier, en passant de 130 à 210 logements.

Alors que Fontainebleau s’efforce de répondre à un quota obligatoire de 25 % de logements sociaux imposé par l’État, les tensions montent entre les habitants et les décideurs.

Le projet d’urbanisme pour la Plaine de la Chambre vise à augmenter la population, principalement par des opérations de densification, c’est à dire de surélévation des bâtiments sociaux existants.

Les Foyers de Seine-et-Marne (FSM), acteurs clés du projet, évoquent une « urgence » alimentée par des logements devenus de véritables « passoires thermiques ». Mais la vérité semble se jouer ailleurs…